Obligation

L’exploitant en catégorie Spécifique souhaitant évoluer en dehors des scénarios nationaux est tenu de rédiger un Manuel d’exploitation (MANEX). Celui-ci doit détailler les modalités de mise en œuvre de ses obligations réglementaires. Un modèle simplifié de MANEX a été élaboré spécifiquement pour une utilisation dans le cadre des scénarios standard nationaux, accessible via le lien suivant : Canevas_manuel_exploitation_manex.doc

Le CATS : Certificat d’Aptitude Théorique de pilote à distance pour les Scénarios standards

 

A partir du 1er janvier 2026, tous vos titres nationaux disparaissent, ils n’auront plus de valeur à cette date.

Pour voler en Catégorie Spécifique, je dois passer le CATS qui a une validité de 5 ans et doit donc être renouvelé.

L’examen est composé de 40 questions et il faut obtenir 75% de bonnes réponses sur plusieurs compétences :

L’examen ne sera normalement disponible en salle OCEANE qu’à la fin du 1er semestre 2024.

Si vous souhaitez le passer avant cette date il faudra vous déplacer dans un pays européen qui le propose. Pour le passer en français, le Luxembourg est une bonne option.

Pour la pratique, les compétences sont examinées par phase de vol avec des particularités pour le STS-02 (BVLOS) :

  1. Préparation du vol :
    1. Planification
    2. Vérification de l’UAS
    3. Briefing procédures d’urgence
  2. Procédure en vol :
    1. Maintien du VLOS et surveillance du risque sol
    2. Maîtrise des trajectoires (y compris dans assistance GNSS en BVLOS)
    3. Gestion des situations anormales
  3. Actions après-vol :
    1. Inspections
    2. Débriefings

 

vol en zone peuplée STS-01

STS-01 : Le vol en Catégorie Spécifique en vue

 

Voici la présentation de la DSAC sur les scénarios standards européens STS : ici 

 

vol hors vue champ

STS-02 : Le vol en Catégorie Spécifique hors-vue

Le vol hors vue est possible, hors agglomération, selon le scénario STS-02.

Voici les conditions à respecter :

  • La zone au sol doit être contrôlée
  • Vous devez maintenir les distances de sécurité
  • La hauteur maximale du drone ne peut pas dépasser 120 m
  • Vous devez détenir le CATS et la Formation pratique du STS-02
  • Vous devez avoir programmé la trajectoire de votre drone et testé le FTS (flight termination system ou système d’urgence de fin de vol)
  • Vous devez maintenir une distance de 1 km avec le drone. Si vous avez un (ou des) observateur aérien avec vous, vous pouvez aller jusqu’à une distance de 2 km avec le drone en assurant la coordination avec l’observateur.
  • Vous devez établir une zone tampon dont la largeur est calculée selon les caractéristiques de l’UAS et du FTS
  • La visibilité doit être de 5 kilomètres au minimum
  • Vous devez utiliser un UAS de classe C6 avec FTS . Ce sont les drones similaires à ceux utilisés en scénario national S2 :

 

Zone tampon outils zone exclusion des tiers sur Clearance

 

Voici la présentation de la DSAC sur les scénarios standards européens STS : ici 

Le calcul de la ZONE TAMPON dans les STS-01 et STS-02 :

Pour prévenir les risques au sol pour les aéronefs non captifs sans équipage à bord, une distance minimale doit être couverte par la zone tampon.

L’épaisseur de cette zone tampon varie selon la hauteur du drone et son poids :

Pour une MTOM inférieure ou égale à 10 kg, voici les zones tampons à respecter :

30 mètres de hauteur  → zone tampon de 10 m

60 mètres de hauteur  → zone tampon de 15 m

90 mètres de hauteur  → zone tampon de 20 m

120 mètres de hauteur  → zone tampon de 25 m

Pour une MTOM supérieure ou égale à 10 kg, voici les zones tampons à respecter :

30 mètres de hauteur  → zone tampon de 20 m

60 mètres de hauteur  → zone tampon de 30 m

90 mètres de hauteur  → zone tampon de 45 m

120 mètres de hauteur  → zone tampon de 60 m

 

Pour voler en dehors des scénarios STS-01 et STS-02 :

Dans ce cas je dois voler selon une SORA ou selon les PDRA-S01, S02, G01, G02 ou G03 si c’est possible.

Un PDRA (Pre-Defined Risk Assessment) désigne une analyse de risque pré-formatée, calquée sur la SORA (Specific Operations Risk Assessment, voir plus bas). Les PDRA, publiés par l’EASA comme moyens acceptables de conformité au règlement 2019/947, correspondent en quelque sorte à des analyses SORA pré-remplies et correspondent à des concepts d’opération génériques. (Source : ici )

Ces PDRA sont disponibles sur le site de l’EASA : ici 

Si votre mission nécessite la mise en œuvre de la SORA, voici la vidéo YouTube de la DSAC explicative de la méthode et notre article Guide SORA pour les vols de drone.

 

Pour aller plus loin

Le 22 novembre 2023 nous avons animé un Webinaire sur le sujet, vous pouvez retrouver ce webinaire sur Youtube : Webinaire : Réglementation Européenne des drones – Transition 2024

Téléchargez le support utilisé lors de ce webinaire ici : Slides du webinaire CLEARANCE

Article sur la Nouvelle Réglementation : ici

Vous êtes nombreux à vous poser des questions sur la nouvelle réglementation européenne concernant les drones, ce qui va changer dans votre activité de télépilote de drone.

Nous allons essayer d’expliquer au mieux  ce qui va changer pour vous.

 

Grandes étapes :

Pour commencer, voici une chronologie des étapes de la transition réglementaire :

Transition réglementaire drone Europe

 

Réglementation française en vigueur jusqu’au 31 décembre 2020

Cette phase étant loin derrière nous, nous n’entrerons pas dans les détails. Il est important de retenir que la distinction entre vols professionnels et vols de loisirs, qui était la base de la réglementation sur les vols de drones en France jusqu’à fin 2020, n’est pas prise en considération dans la réglementation en vigueur.

1 . Transition : Phase 1 du 31 décembre 2020 au 1er janvier 2024

 

Avant le 31 décembre 2020, les télépilotes de drones volaient en Loisir ou en tant que Professionnels. Ces distinctions ont disparu pour des raisons de généralisation des règles de sécurité dans le domaine du drone.

Depuis le 31 décembre 2020 il est possible de voler selon la Catégorie Ouverte limitée (notre article ici) et en Scénarios Nationaux (notre article ici), donc les S1, S2 et S3, selon la Catégorie Spécifique.

 

Pour rappel, voici les définitions des catégories Ouverte et Spécifique :

Catégorie Ouverte : La catégorie ouverte regroupe les opérations à risques faibles. Elle concerne aussi bien les usages de loisirs et professionnels.

Catégorie Spécifique : La catégorie spécifique regroupe les opérations à risques modérés. Elle concerne plutôt les usages professionnels mais pas exclusivement. Tout dépend du niveau de risque de l’opération. Toute opération sortant du cadre des scénarios standards nécessite une autorisation d’exploitation. Pour voler en dehors des conditions établies de cette catégorie, un exploitant doit demander une autorisation d’exploitation (PDRA ou SORA) auprès de la DSAC.

N’hésitez pas à télécharger notre Infographie sur la page : Infographie : La réglementation drone européenne

2 . Transition : Phase 2 du 1er janvier 2024 au 1er janvier 2026

 

⚠️ Si vous souhaitez continuer à voler en scénarios nationaux S1, S2 et S3 après le 1er janvier 2024, vous devez absolument vous déclarer, ou mettre à jour votre déclaration d’activité, sur le site AlphaTango avant le 31/12/2023.  Il ne sera plus du tout possible de se déclarer comme exploitant S1, S2, S3 à partir de 2024. ⚠️

 

Je suis exploitant

Pour les exploitants qui se déclarent après le 31/12/2023, il ne sera pas possible d’effectuer des vols selon les scénarios S1, S2 ou S2.

A noter, cette limitation au 31 décembre 2023 impacte l’exploitant et non les télépilotes. Un exploitant peut donc déclarer les scénarios S1, S2, S3 avant la fin de l’année 2023 même s’il n’embauche pas à cette date de télépilotes en mesure d’effectuer des vols selon tous ces scénarios.

Le MANEX doit être mis au format européen à partir du moment où l’exploitant réalise des vols selon les scénarios européens. Pour les exploitants qui souhaitent poursuivre leurs vols en scénarios nationaux (et qui les ont déclarés sur AlphaTango avant le 31/12/2023), il n’y a donc pas d’urgence à modifier son MAP ou MANEX.

Je suis télépilote

Concernant la formation des télépilotes nécessaire pour voler en catégorie ouverte, le 1er janvier 2024 marque la fin de la reconnaissance « télépilote de loisir ». Pour voler en catégorie ouverte à partir du 1er janvier 2024, il est donc nécessaire de disposer de l’attestation A1/A3, ou d’avoir obtenu un BAPD, Brevet d’Aptitude de Pilote à Distance, (pour voler en catégorie OPEN A2) ou un CATT obtenu avant le 1er janvier 2022. Seule exception, pour voler en A1 avec un drone de moins de 250 g aucune attestation n’est nécessaire. A noter, l’exigence de formation pratique pour évoluer en A2. Cette formation pratique peut être réalisée en auto-formation.

Pour la catégorie spécifique, pas de changement pour les vols en scénarios nationaux, qui nécessitent toujours le CATT et une formation pratique (pas d’auto-formation pour la pratique).
Pour les STS-01 et STS-02, il faut avoir obtenu le CATS et avoir réalisé une formation pratique qui mentionne explicitement les STS (01 et/ou 02). Aucune conversion du CATT vers le CATS n’est possible, il est donc nécessaire de passer un nouvel examen pour évoluer selon ces scénarios. A noter : il n’est pas encore possible de passer l’examen CATS en France fin 2023, et de premières dates de passage devraient être disponibles dans le courant du second semestre 2024.

 

Scénarios drones

 

 

Mes drones

A partir du 1er janvier 2024 :

Pour évoluer en catégorie ouverte, il faut un drone avec un marquage de classe sauf :

  • En sous-catégorie A1 pour les drones de moins de 250g et mis sur le marché avant le 1er janvier 2024 ;
  • En sous-catégorie A3 pour les drones de moins de 25 kg et mis sur le marché avant le 1er janvier 2024.

Pour savoir quelle classe de drone utiliser en sous-catégorie A1, A2 ou A3, vous pouvez consulter notre infographie : ici

L’EASA tient à jour une liste des drones disposant d’un marquage de classe : ici

La liste à la date de l’écriture de cet article est reproduite ci-dessous, mais nous vous invitons à consulter la dernière version à jour sur le site de l’EASA.

 

Les drones Classes européennes

 

Pour évoluer en catégorie spécifique :

Les drones doivent être conformes aux exigences des scénarios S1, S2 ou S3 pour évoluer dans ces scénarios, mais n’ont pas besoin d’un marquage de classe. Attention, il faut que l’exploitant ait déclaré l’utilisation de ces scénarios avant le 31 décembre 2023, et que le télépilote dispose des qualifications théoriques et pratiques nécessaires.
Pour le STS-01, un drone de classe C5 est nécessaire, et la classe C6 est requise pour évoluer en STS-02.
Les autorisations d’exploitation découlant de PDRA ou d’analyse SORA sont accessibles sans drone bénéficiant d’un marquage de classe.

Acheter un drone sans marquage de classe est un choix qui doit désormais être bien réfléchi. Si celui-ci est mis sur le marché après le 1er janvier 2024 et qu’il pèse plus de 250 g, son utilisation sera limitée aux scénarios S1, S2 ou S3 (selon ses caractéristiques et éventuelles attestations de conception) et à la sous-catégorie A3 de la catégorie ouverte, ainsi qu’à d’éventuelles autorisations d’exploitation, souvent longues et complexes à obtenir.

 

Si votre drone n’a pas de marquage de classe, voici une aide pour définir leur utilisation en Catégorie Ouverte :

Drones mis sur le marché avant 2024 :
○ de masse inférieure à 250 g : Vol en A1
○ de masse supérieure à 250 g : Vol en A3

 

Les différentes classes des UAS :

  • Pour voler en Catégorie Ouverte : il faut au moins un UAS de classes C0 à C3
  • Pour voler en STS-01 : aucun UAS de classe n’existe à ce jour
  • Pour voler en STS-02 : Il faut un drone de classe C6
  • Les attestations de conception S2 et S3 ne seront plus délivrées à parti du 31/12/2023

Vous trouverez tous les détails sur le site de l’EASA : https://www.easa.europa.eu/en/domains/civil-drones/drones-regulatory-framework-background/open-category-civil-drones

 

Les nouveaux scénarios standards européens : STS

 

Voici quelques repères qui vous permettront de comprendre les équivalences des scénarios nationaux actuels :

    • S1 :
      • OPEN A1 classe C0 à C1
      • OPEN A3 classe C2, C3, C4
      • UAS construit à titre privé
      • UAS mis en vente avant 01/01/2024
    • S2 :
      • STS-02
      • UAS C6
    • S3 :
      • S3 « lourd » > 4kg : STS-01 avec UAS C5 jusqu’à 25 kg
      • UAS < 900g : OPEN A1, UAS C0 et C1
      • UAS < 4kg : OPEN A2 dans les autres pays, cependant le vol en agglomération est toujours interdit en catégorie Open en France, UAS C2

 

Pour faire simple, le STS-01 permet de voler en vue alors que le STS-02 permet de voler hors vue sur des trajectoires programmées à l’avance.

Les explications totales étant un peu lourdes, vous trouverez les détails des STS-01 et STS-02 dans notre article spécial : ici

Récapitulatif des scénarios de vols :

Usages des différents scénarios drones

 

 

FAQ : à partir du 1er janvier 2024 

J’ai un CATT et la Formation pratique : 

Je peux travailler encore pour un exploitant déjà déclaré S1, S2, S3

Je peux passer le CATT et la Formation Pratique jusque fin 2025 : 

CATT valable jusqu’au 1er janvier 2026 seulement

J’ai un CATS et la Formation pratique STS :

Je peux travailler pour un exploitant STS ou monter une exploitation STS

J’ai un CATS et la formation pratique S1, S2, S3 :

Je peux travailler pour un exploitant S1, S2, S3

Je suis un télépilote déclaré sur AlphaTango avant le 31 décembre 2023 :  

  • Exploiter des drones selon ces scénarios jusqu’au 31 décembre 2025 (selon la date de validité de votre déclaration)
  • Embaucher des télépilotes avec un CATT et une formation pratique (ou équivalent)
  • Former des télépilotes aux scénarios nationaux
  • Se déclarer comme exploitant selon les STS en respectant les exigences
  • Déclarer des activités de formation aux STS à condition d’être soi-même exploitant en STS
  • Renouveler ou modifier ma déclaration mais sans pouvoir y ajouter un scénario national

Je suis un télépilote qui n’a pas mis à jour sa déclaration d’activité sur AlphaTango avant le 31 décembre 2023 : 

Je peux voler en scénarios S1, S2 et/ou S3 jusqu’à la date de fin de validité de ma déclaration d’activité. Cette date est visible sur votre déclaration d’activité :

 

Ou trouver la date de validite de la declaration alphatango

 

Ensuite, je ne pourrai voler qu’avec les qualifications STS selon la nouvelle réglementation.

Je suis un télépilote qui fera sa déclaration d’activité sur AlphaTango après le 31 décembre 2023 : 

Je ne pourrai voler que selon les nouveaux scénarios standards européens, STS-01 et STS-02.

J’ai un CATT, est-ce que je dois faire une nouvelle formation pour voler en STS ? Est-ce que je dois passer le CATS ?

Oui.

Tous les télépilotes doivent passer le CATS, il est nécessaire de passer le CATS quelle que soit la situation actuelle.

Il n’y a pas de reconnaissance des qualifications existantes et tous les titres/justificatifs/attestations nationaux disparaissent à partir du 1er janvier 2026.

Vos attestations et certificats n’auront plus de valeur à cette date.

Le CATS a une validité de 5 ans.

J’ai un CATS + Pratique, est-ce que je peux encore voler en scénarios S1 et/ou S3 ?

Oui.

Le CATS permet de voler selon les scénarios nationaux pour un exploitant sous S1/S3.

Si vous avez fait votre déclaration d’activité avant le 31 décembre 2023, vous pourrez voler selon les scénarios standards nationaux jusqu’en 2025, avec le CATT ou le CATS.

 

Catégories ouverte et spécifique drone

 

Dois-je mettre à jour mon MANEX au 1er janvier 2024 ?

Non, mais dès que je veux voler en STS.

Comment voler en France en STS-01 ou STS-02 au 1er janvier 2024 si l’examen CATS n’est pas disponible ?

Il est disponible ailleurs en Europe, par exemple au Luxembourg pour passer l’examen en Français.

Que puis-je faire avec mes drones actuels à partir du 1er janvier 2024 ?

Je peux voler en S1/S2/S3 s’ils sont conformes et que j’ai déclaré ces scénarios avant le 31/12/2023.

Je peux voler en Open A3 si mon drone fait moins de 25 kg, en Open A1 et Open A3 si mon drone fait moins de 250g.

Autrement, je dois demander une autorisation d’exploitation.

 

Clearance La nouvelle réglementation drone Europe

3 . Transition : Phase 3 après le 1er janvier 2026

Le 1er janvier 2026, tous les titres nationaux disparaissent. Vous ne pourrez voler que selon les nouveaux scénarios standards européens. La transition vers une réglementation européenne sera entièrement terminée.

Les vols de drone devront remplir les conditions exigées par les catégories Ouverte et Spécifique.

 

Les exigences de tout scénario standard :

 

  1. UAS < 3 m en VLOS ou BVLOS au-dessus d’une zone contrôlée au sol
  2. UAS < 1 m en VLOS hors rassemblements de personnes
  3. UAS < 1 m en BVLOS au-dessus d’une zone faiblement peuplée
  4. Vol < 120 m du point le plus proche de la surface de la terre
  5. Déclaration à faire par l’exploitant et accusé de réception de l’autorité avant de commencer une activité

 

Catégorie ouverte

 

Une information importante à retenir est qu’il n’est pas possible, pour l’instant, de voler en agglomération en catégorie ouverte.

Voici notre article détaillé sur la Catégorie Ouverte : ici

Vous trouverez tous les détails sur le site de l’EASA : https://www.easa.europa.eu/en/domains/civil-drones/drones-regulatory-framework-background/open-category-civil-drones

Obtenir le BAPD par conversion pour voler en catégorie ouverte A2 : Extrait du guide de la Catégorie Ouverte

Consignes d’obtention : Comment demander le BAPD par conversion sur AlphaTango

 

FAQ Catégorie Ouverte :

J’ai un drone de moins de 250 grammes : Je peux voler en sous-catégorie ouverte

  • A1 avec une tolérance de vol « près » des personnes isolées

J’ai un drone de classe C0 : Je peux voler en sous-catégorie ouverte

  • A1 sans l’examen théorique A1/A3 avec une tolérance de vol « près » des personnes isolées
  • A3 avec l’examen théorique A1/A3 et loin des personnes

J’ai un drone de classe C1 : Je peux voler en sous-catégorie ouverte

  • A1 avec l’examen théorique A1/A3 avec une tolérance de vol « près » des personnes isolées
  • A3 avec l’examen théorique A1/A3 et loin des personnes

J’ai un drone de classe C2 : Je peux voler en sous-catégorie ouverte

  • A2 avec le Brevet d’Aptitude de Pilote à Distance (BAPD) et la formation (autoformation) pratique à une distance des personnes de 30 mètres ou 5 mètres s’il y a un mode basse vitesse sur le drone

J’ai un drone de classe C3, C4 ou mis sur le marché avant le 1er janvier 2024 et pesant moins de 25 kg : Je peux voler en sous-catégorie

  • A3 avec l’examen théorique A1/A3 et loin des personnes

 

Catégories A1 A2 A3

 

Catégorie Spécifique

 

Seuls les vols en STS-01 et STS-02 seront désormais possibles et tous les télépilotes devront être titulaires du CATS et de la formation pratique STS.

Je suis Exploitant de drones : 

  • Je ne peux plus exploiter selon les scénarios S1, S2, S3
  • Je dois avoir un MANEX : Le Manex est le garant de la sécurité des opérations : ce n’est PAS un document administratif. Il décrit vos opérations et vos opérations doivent se dérouler conformément à votre Manex (au 11/10/2023 : un Canevas en cours d’élaboration par un sous-groupe du GT Transition du Conseil pour les Drones Civils)
  • Je dois me conformer aux exigences UE et FR
  • Mes télépilotes doivent être formés : théorique STS + pratique + connaissance du MANEX
  • Je dois garder une traçabilité pendant 3 ans et donc enregistrer toutes les formations de l’ensemble du personnel, la maintenance, les opérations et incidents en service (carnet de vol, formulaires CRESUS)

Source :  UAS.SPEC.050

 

Je suis Exploitant et je souhaite former des télépilotes :

Il y a un maintien en France du principe de déclaration d’activités de formation : il n’y a pas d’entité reconnue par l’autorité

MAIS pour former des télépilotes aux STS il faut :

  • la désignation d’un dirigeant responsable
  • une indépendance entre les activités opérationnelles et celles de formation
  • une indépendance entre le formateur et l’évaluateur
  • des instructeurs compétents avec une « expérience solide »
  • un environnement représentatif du STS pratiqué
  • un livret de progression à présenter à l’autorité en cas de contrôle
  • l’attestation vaut validation d’aptitude pratique
  • l’attestation est à communiquer à l’autorité
  • le Manex inclut les aspects formation : liste des instructeurs, programme de formation, etc.

 

Je suis TELEPILOTE de drone : 

Les exigences restent les mêmes en général :

Source :  UAS.SPEC.060

 

 

Pour aller plus loin

Le 22 novembre 2023 nous avons animé un Webinaire sur le sujet, vous pouvez retrouver ce webinaire sur Youtube : Webinaire : Réglementation Européenne des drones – Transition 2024

Téléchargez le support utilisé lors de ce webinaire ici : Slides du webinaire CLEARANCE

 

 

 

Si jamais vous avez des questions ou des doutes, n’hésitez pas à les partager.

A très bientôt 🙂

 

Vous vous demandez si votre mission drone peut être effectuée ?

Clearance vérifie pour vous toutes les zones interdites de la réglementation, ainsi la plateforme facilite la préparation de vos vols de drone.

Comprendre cette réglementation permet d’évaluer les contraintes et les opportunités pour les passionnés et les professionnels.

Voici les différents éléments vérifiés automatiquement par notre plateforme pour vous permettre une utilisation responsable et épanouie de cette technologie.

Agglomérations

La réglementation établit qu’un vol est en zone peuplée s’il est réalisé :
– à moins de 50 mètres d’une agglomération figurant sur les cartes aéronautiques
– à moins de 150 mètres d’un rassemblement de personnes
Le contour exact des agglomérations n’est pas défini par les cartes aéronautiques. Hélas, il n’existe pas aujourd’hui de donnée officielle permettant de définir si un vol de drone est en zone peuplée ou non de manière certaine. Clearance utilise les données les plus pertinentes disponibles, mais nous vous recommandons la plus grande prudence en la matière.
agglomération selon Clearance

Voir notre article détaillé sur les vols en agglomération ici

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Arrêtés de protection du biotope

Les arrêtés de protection du biotope sont pris par les préfets pour protéger un habitat naturel abritant des espèces sauvages protégées, en conséquence les activités interdites sont décrites dans chacun des arrêtés, qui doivent être consultés avant d’entreprendre un vol de drone dans ces espaces.
La plateforme Clearance vous informe de ces zones lorsque vous créez vos missions et vous donne les liens vers la page officielle des zones.

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Autoroutes et routes express

Les vols de drones sont interdits à moins de 30 mètres d’un autoroute ou d’une route express, sauf lorsque celle-ci est neutralisée.

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Aérodromes

Vous devez avoir un accord de l’organisme fournissant les services de la circulation aérienne sur l’aérodrome, à défaut, du prestataire du service d’information de vol de l’aérodrome, à défaut, de l’exploitant de l’aérodrome pour tous les vols hors vue directe du télépilote, ou en vue directe du télépilote et au-dessus du périmètre de protection des pistes.
Comment obtenir l’accord d’un aérodrome ? → C’est ici

Voir notre article explicatif sur les hauteurs maximales autorisées selon différents critères ici

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Bases ULM

Selon la hauteur de vol, un accord peut être nécessaire jusqu’à 2,5 km des pistes. Il n’existe pas aujourd’hui de carte officielle et à jour des bases ULM donc Clearance s’appuie sur les données de la Fédération Française d’ULM, mais vous invite à la plus grande prudence en la matière.

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Espace privé

Vous devez respecter strictement le droit à la propriété et le droit à la vie privée lorsque vous réalisez vos vols : en cas de survol d’une propriété privée, il convient de se coordonner systématiquement avec le propriétaire ou l’occupant des lieux.

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Hauteur

Une dérogation est nécessaire pour les vols en vue à une hauteur supérieure à 120 m ; hors vue, au-dessus de 50 m pour les drones de plus de 2 kg, au-dessus de 120 m sinon ; sauf si le vol est effectué à moins de 50 m au-dessus de la hauteur de l’obstacle artificiel de plus de 100 m de hauteur le plus élevé dans un rayon de 50 m.

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Hors vue

Un aéronef télépiloté est dit « évoluer en vue » lorsque ses évolutions se situent à une distance du télépilote telle que celui-ci concerve une vue directe sur l’aéronef et une vue dégagée sur l’environnement aérien permettant de détecter tout rapprochement d’aéronef et de prévenir les collisions. Dans les autres cas, il est dit « évoluer hors vue ».

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Hélistations

Selon la hauteur de vol, un accord peut être nécessaire jusqu’à 3,5 kilomètres du centre de l’hélistation.

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Installations portant une marque distinctive (prisons, hôpitaux, …)

Certains sites (hôpitaux, prisons, …) ne peuvent pas être survolés sans l’accord du gestionnaire de l’établissement. Cependant ces établissements sont visibles sur les cartes aéronautiques.

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Obstacles

Clearance vous informe de la présence d’obstacles artificiels d’une hauteur importante, tels que des éoliennes. La liste de ces obstacles et de leurs emplacements est publiée par le Service de l’Information Aéronautique (SIA), qui est une partie de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC).

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Parcs nationaux et réserves naturelles

Les vols de drone sont interdits au-dessus des parcs nationaux et réserves naturelles sauf dans les conditions précisées par les textes réglementaires instituant le parc ou la réserve ou par la voie de l’information aéronautique. Heureusement, Clearance utilise les données du Muséum National d’Histoire Naturelle pour obtenir les contours de ces zones naturelles.

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Rassemblement de personnes

Un vol effectué à une distance horizontale inférieure à 150 m d’un rassemblement de personnes est considéré comme étant en zone peuplée, et doit faire l’objet d’une notification en préfecture. Un rassemblement de personnes est un attroupement de plusieurs dizaines de personnes, notamment : public de spectacle ou de manifestation sportive, parcs publics, plages ou sites touristiques en période d’affluence, défilé, … (source : Guide DSAC – Aéronefs circulant sans personne à bord – Activités particulières – édition 2).

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SUP AIP

Les Suppléments à l’AIP (SUP AIP) sont, avec les NOTAM, un support de publication d’informations aéronautiques temporaires. Ils contiennent généralement plus de texte que les NOTAM, et peuvent intégrer des cartes. Certains SUP AIP peuvent interdire temporairement les vols de drones dans des zones spécifiques, et il est donc important de prendre connaissance des SUP AIP avant d’effectuer un vol de drone. Chaque SUP AIP est annoncé par un NOTAM.

Apprenez à décrypter les SUP AIP ici !

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Voies ferrées

Les vols de drones à moins de 30 mètres d’une voie ferrée ouverte à la circulation ferroviaire nécessitent une coordination préalable avec le gestionnaire de la voie.

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Vol de nuit

Une dérogation est nécessaire pour les vols de nuit sauf dans un des 4 cas suivants :
  • Remplir les 5 conditions :
    • hauteur inférieure à 50 m ;
    • drone de moins de 8 kg ;
    • vol en scénario S1 ou S3 ;
    • drone équipé d’un dispositif de signalement lumineux ;
    • zone au sol éclairée ou moyens de sécurisation permettant d’éviter la pénétration par un tiers de la zone d’exclusion.
  • Voler à l’intérieur d’une portion d’espace ségrégué : zones R sauf RMZ, TRA ou TSA (ZRT, ZIT), pour les vols d’aéronefs d’État : CTR et TMA militaires.
  • Voler sur un lieu d’activité d’aéromodélisme prévoyant l’exploitation de nuit.
  • Avoir une dérogation du préfet après avis de de la DSAC et du service de la défense territorialement compétent.

Voir la réglementation des vols de nuit plus en détails : ici

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Zone Natura 2000

Voler au-dessus d’une zone Natura 2000 est parfois réglementé, en fonction d’arrêtés préfectoraux locaux. Clearance utilise les données de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel pour déterminer le contour des zones Natura 2000.

 

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Zone de Sensibilité Majeure (ZSM)

Les vols au-dessus des zones de nidification peuvent perturber les espèces en danger d’extinction. En conséquence, Clearance utilise les données de DREAL Nouvelle-Aquitaine pour vérifier ces éléments.

Vols de drones en milieu naturel : comment limiter les dérangements de la faune ?

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Zones DJI GEO

Les drones DJI sont programmés pour ne pas décoller ni pénétrer dans des zones limitées au survol sans avoir été préalablement débloqués. Si vous avez l’autorisation d’opérer dans une de ces zones, vous pouvez demander à débloquer votre drone en contactant flysafe@dji.com ou en déposant la demande de déblocage sur le site Internet de DJI pour les zones dites Retreintes. Vous pouvez également réalisé le déblocage de votre drone pour les zones dites d’Autorisation en utilisant un compte DJI vérifié.
Nous avons rédigé un article expliquant comment effectuer les déblocages de NFZ DJI : ici

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Zones de contrôle (CTR)

CTR : Zone de contrôle d’aérodrome, espace aérien réglementé, destiné à protéger les vols à l’arrivée ou au départ d’un aérodrome.
Un accord est nécessaire pour tous les vols dans les CTR militaires de Avord, Bricy, Châteaudun, Cognac, Étain, Évreux, Hyères, Istres parties 1.1 et 1.2, Landivisiau, Lanvéoc, Lorient, Luxeuil, Marsan, Ochey, Orange, Saint-Dizier, Salon, Tours Val De Loire et Villacoublay.
Vous volez dans une CTR civile, votre vol peut ne pas nécessiter d’accord s’il est effectué à moins de 50 mètres de haut et suffisamment loin des pistes.
La plateforme Clearance vous indique si vous devez avoir une autorisation ou non.

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Zones de manœuvre et d’entraînement militaires

Vous deviez notifier tous les vols de drones hors vue ou à une hauteur de plus de 50 mètres dans ces secteurs la veille du jour prévu de vol. C’est pour cela que Clearance vérifie les zones militaires définies dans l’AIP :
  • secteurs VOLTAC,
  • Secteurs d’Entraînement Très Basse Altitude à vue (SETBA),
  • Itinéraires Très Basse Altitude à vue (ITBA),
  • Itinéraires d’entraînement Grande Vitesse Méditerranée et Atlantique (IGVMA),
  • Secteur d’entraînement basse altitude des hélicoptères de Sainte-Léocadie (SEBAH),
  • Secteurs d’entraînement des hélicoptères de l’escadron EH 01.067 Pyrénées-Cazaux (SEHE),
  • et le Secteur d’entraînement des hélicoptères de Briançon (SEBAHB).

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Zones interdites de captation aérienne de données

Ces sites ne sont pas nécessairement interdits de survol, mais la captation de données est interdite (photos, films, ou autres). Pour obtenir une autorisation de captation aérienne de données, il faut s’adresser à l’autorité délégataire du site.
Ces informations sont disponibles directement dans Clearance lorsque vous créez une mission.

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Zones à statut particulier : interdites (P), réglementées (R), dangereuses (D) et temporairement interdites (ZIT)

Pour l’ensemble de ces zones, une autorisation est nécessaire pour tout vol pendant les horaires d’activité possible. Certaines de ces zones sont gérées de manières unique, comme la ville de Paris, zone Interdite P23. Nous avons un article dédié à la ville ici
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NOTAM

Clearance affiche tous les NOTAM existant et les trie selon vos zones et hauteurs de vol, dates de vol, impact sur les vols de drones…

Voir notre article sur les NOTAM  ici

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N’hésitez pas à créer vos missions sur la plateforme Clearance pour avoir toutes les analyses de vos missions drones !

Définition ZICAD :

Zones Interdites à la Captation Aérienne de Données

 

Le Journal Officiel du 31 décembre 2022 a publié l’ « Arrêté du 29 décembre 2022 portant application des articles R. 133-6 et suivants du code de l’aviation civile et relatif au régime encadrant la captation et le traitement des données recueillies depuis un aéronef dans certaines zones ». En résumé, les anciennes Zones Interdites à la Prise de Vue Aérienne (ZIPVA) deviennent les Zones Interdites à la Captation Aérienne de Données (ZICAD).

De fait, il ne s’agit plus seulement de « Prises de Vues Aériennes » mais de « Captation Aérienne de Données ». Cela englobe donc les images du spectre visible mais aussi celles du spectre invisible (orthophotographies, 3D, infrarouge…). Ces captations aériennes de données ne sont possibles que pour des besoins justifiés, cela exclut donc les simples vols de loisir.

A qui adresser cette demande ?

De la même manière que pour les anciennes ZIPVA, vous devez avoir une dérogation pour pouvoir capter des données des ZICAD. En outre, cette demande se fait au moins 2 mois à l’avance à l’aide du formulaire de demande et des documents complémentaires.

Un accord n’est pas garanti.

Vos demandes sont à adresser :

  • Pour les zones relevant de l’autorité du ministre de la défense : à la direction de la protection des installations, moyens et activités de la défense (DPID)
  • Pour les autres zones : aux préfectures des départements dans lesquels elles se situent (ou, à Paris, au préfet de police) et aux services des hauts fonctionnaires de défense et de sécurité (SHFDS) des ministères dont relèvent lesdites zones.

Ces informations sont détaillées sur Clearance directement lorsque vous créez une mission. 

Quels sont les documents qui doivent l’accompagner ?

  • description graphique de l’opération (plan de vol) et des zones de captation de données (voir notre article sur le plan de vol) ;
  • copie des documents d’identité des télépilotes, des personnels en charge des prises de vue et, dans tous les cas, des personnels ayant accès aux données non dégradées (opérateurs) ;
  • copie de la page d’identification du titulaire du carnet de vol et des deux dernières pages du carnet de vol ;
  • copie des licences, qualifications, autorisations DGAC ;
  • accusé de réception de la déclaration d’exploitation (DGAC) ;
  • extrait du registre des aéronefs civils circulant sans personne à bord ;
  • attestation d’assurance de l’aéronef ;
  • attestation de formation télépilote ;
  • déclaration préalable au vol en zone peuplée d’un aéronef sans personne à bord (voir notre article sur les vols en agglomérations) ;
  • documents contractuels prouvant la nécessité de la mission, et traduisant les différents niveaux de sous-traitance (lettre d’engagement du bénéficiaire, bon de commande, lettre de mission, contrat cadre…) datés et signés (avec authentification) ;
  • description de la politique de gestion des données (précisant pour chacun des thèmes suivants les modalités appliquées : stockage, utilisation, transmission et destruction éventuelle des données à la fin de la mission, le cas échéant) ;
  • transmission d’un exemple du rendu de la dégradation réalisée qui est destinée au client ;
  • copie du marché public le cas échéant.

A retenir

Vous ne devriez faire ces demandes de dérogations que si votre mission nécessite obligatoirement des captations de ces zones interdites.

Effectivement, comme vous l’avez compris, il est assez compliqué de faire ces démarches. De plus, les personnes qui vont analyser votre demande exigeront une justification de votre nécessité à capter des données.

Par conséquent, si vous ne justifiez pas suffisamment votre demande, vous ne recevrez pas d’autorisation de la part des responsables. Cela reste des zones sensibles, au même titre que d’autres lieux spécifiques.

En bref, ce qui change entre ZIPVA et ZICAD :

  • Les ZICAD prennent en compte toutes les sortes de données et plus seulement les images du spectre visible.
  • Meilleure définition des responsables des autorisations dérogatoires ainsi que la procédure à suivre.

ZICAD vol de drone prison

Côté Clearance

Notre plateforme affiche toutes les ZICAD dans les analyses de vos missions.

En plus de vous donner la ZICAD bloquant votre mission, notre plateforme vous fournit :

  • Les contacts spécifiques de la zone pour la demande de dérogation
  • Le formulaire à télécharger

  • La possibilité de faire votre notification de vol en préfecture ou aux Armées

 

 

 

Lorsque l’on devient exploitant de drone, on peut vite se sentir perdu vis à vis de tous les numéros à connaître.

Parfois, des télépilotes nous posent des questions liées à ces numéros. Nous avons donc décidé de vous faire un petit récapitulatif pour essayer de rendre tout cela plus clair.

 

Du côté de l’exploitant

 

Plusieurs numéros existent pour représenter un même exploitant de drones. Il s’agit des numéros d’exploitant déclaré, d’identifiant unique et d’exploitant européen UAS.

 

  •    Le Numéro d’exploitant déclaré 

Format : ED[numéro]

Dès que vous vous déclarez comme exploitant de drones sur la plateforme AlphaTango, celle-ci vous attribue ce numéro. Cette « déclaration d’activité » reste le moyen de déclarer l’utilisation des scénarios standard nationaux S1, S2 et S3.

Depuis le 31/12/2020, la réglementation européenne impose que tout utilisateur d’un UAS dans la catégorie « spécifique » (Guide Catégorie Spécifique) soit enregistré comme « exploitant d’UAS ».

Si vous faites votre déclaration pour la première fois, un numéro d’exploitant déclaré vous est attribué.

S’il s’agit d’un renouvellement ou d’une mise à jour, le numéro d’exploitant déclaré qui vous avait été attribué restera le même.

Néanmoins, ce numéro a presque disparu de la plateforme AlphaTango, il est visible sur votre déclaration d’activité au format PDF que vous pouvez télécharger dans l’onglet « Catégorie spécifique / scénarios nationaux » :

Page AlphaTango Catégorie spécifique scénarios nationaux

 

  •    Numéro Identifiant Unique (Unique Identifier) : UID

Format : Nombres

C’est un numéro qui vous est attribué après la première délégation effectuée sur le site AlphaTango :

AllphaTango numéro UID

Il permet aux différentes plateformes communiquant avec AlphaTango de faire le lien entre votre compte AlphaTango et leur système.

Par exemple, grâce à la délégation et à ce numéro, vous pouvez importer vos drones depuis AlphaTango vers votre compte Clearance puis faire des notifications de vols directement sans avoir besoin de vous reconnecter sur AlphaTango.

Pour en savoir plus, voici notre Article sur l’Import des drones dans Clearance

 

  •    Numéro d’exploitant européen UAS

Format : FRA-XXXXXXXXXXXXX (13 caractères)

Depuis le 31/12/2020, tout utilisateur d’un UAS doit être enregistré comme exploitant d’UAS au sens de la réglementation européenne, et le numéro obtenu doit être apposé sur l’UAS lorsqu’il est utilisé dans la catégorie « spécifique » ou, si l’aéronef répond aux critères du paragraphe 5 de l’article 14 du règlement 2019/947, dans la catégorie « ouverte ».

En fait, ce numéro est l’équivalent du numéro d’Exploitant Déclaré (ED) mais au niveau européen.

Vous trouverez ce numéro sur votre compte AlphaTango :

AlphaTango numéro exploitant UAS

 

Voir le guide pour s’enregistrer en tant qu’exploitant UAS sur AlphaTango ici 

 

 

Du côté du drone

 

De son côté aussi le drone a son lot de numéros tels que le numéro d’enregistrement ou le numéro de signalement électronique.

 

  •    Numéro d’enregistrement du drone

Format : UAS-FR-[numéro]

Lorsque vous enregistrez votre drone sur le portail AlphaTango, il reçoit un numéro d’enregistrement de la forme UAS-FR-[numéro] :

AlphaTango numéro enregistrement drone

A noter que la durée de validité de l’enregistrement est de cinq ans.

Le numéro d’enregistrement est obligatoire pour tous les drones entre 800 grammes et 25 kilogrammes.

Pour ce qui est de l’affichage de ce numéro sur le drone, il est conseillé d’inscrire le numéro UAS sur un support distinct de la plaque d’identification. Toutefois, vous pouvez regrouper toutes les informations sur une même plaque selon la place disponible sur le drone, cela peut être toléré. Les contraintes de visibilité et de dimensions restent les mêmes.

Dans tous les cas, ce numéro UAS doit figurer sur le drone et visible à l’œil nu à au moins 30 cm.

 

  •    Numéro de signalement électronique 

Format : 30 caractères pour un module FR externe

OU :  19 caractères pour un ANSI/CTA/2063-A (PSN) programme intégré avec mise à jour firmware. (Il commence par exemple par « 1581E » pour un Mavic 2 de DJI.)

L’objectif de ce numéro est d’aider les forces de l’ordre à détecter et identifier les drones illicites (loi française).

Il s’agit d’un dispositif à bord de l’aéronef qui émet un signalement wifi. Ce signalement est diffusé à tout instant du vol, et contient un identifiant unique et des informations relatives au vol : position de l’aéronef, position du point de décollage, vitesse sol et route suivie. L’identifiant de signalement électronique est communiqué par le constructeur de l’aéronef (dispositif intégré) ou de la balise (dispositif « amovible »). 

En cas de doute sur l’identifiant à saisir, contactez le constructeur.

Attention, car si l’identifiant que vous saisissez dans AlphaTango ne correspond pas exactement à celui diffusé électroniquement par l’aéronef en vol, celui-ci sera considéré comme potentiellement hostile par les systèmes de détection au sol et le propriétaire de l’aéronef encourt une sanction. 

Pour terminer, tous les aéronefs de classes C1, C2, C3, C4, ainsi que tous ceux dont la masse (équipements et batterie ou carburant compris) est supérieure ou égale à 800g ou nativement équipé d’un dispositif de signalement électronique doivent être enregistrés par leur propriétaire sur le portail AlphaTango.

Attention, la balise de signalement électronique est un dispositif distinct qui ne vous dispense pas d’apposer le numéro d’enregistrement de manière visible sur votre aéronef.

Pour en savoir plus, voici notre Article sur le Signalement électronique

 

  •    Numéro d’identification à distance

D’ailleurs, ce numéro est différent du numéro de signalement électronique.

Son objectif est d’améliorer la sécurité des vols et protéger la vie privée des citoyens (loi européenne).

Les UAS marqués CE dans les classes C1, C2 et C3 utilisés dans la catégorie Ouverte devront être équipés d’un système d’identification à distance (diffusant le n° d’exploitant UAS de leur utilisateur) comme prévu par le règlement européen . Plus précisément, ce système sera obligatoire pour l’utilisation d’un aéronef de classe : 

– C1 en sous-catégorie A1, 

– C2 en sous-catégorie A2 et A3, 

– C3 en sous-catégorie A3. 

Pour les UAS équipés d’un tel système d’identification à distance, le numéro d’exploitant d’UAS doit être téléchargé dans l’UAS. Il faut pour cela entrer le code fourni dans le bloc Exploitant d’UAS d’AlphaTango :

AlphaTango numéro système identification à distance

Attention : Ne communiquez pas les 3 caractères secrets après le « – » à la fin du code afin d’éviter que votre numéro d’exploitant d’UAS soit téléchargé dans un UAS dont vous n’êtes pas l’utilisateur.

C’est quoi la différence avec le numéro de signalement électronique ?

Alors oui, ce numéro fait penser au numéro de signalement électronique. Pourtant, le système d’identification à distance prévu dans la réglementation européenne ne doit pas être confondu avec le signalement électronique requis par la loi « drones » française de 2016.  Il n’est pas assuré qu’un système d’identification à distance au sens européen remplira les critères techniques du signalement électronique tels que définis dans la réglementation française. Les autorités françaises et européennes coopèrent toutefois pour permettre une convergence de ces deux dispositifs. 

 

  •    Numéro de série du drone

Pour finir, une petite précision quant au numéro de série.

Un numéro de série est un numéro d’identification unique ou un groupe de chiffres et de lettres attribué à un composant matériel ou logiciel individuel. D’autres objets portent également des numéros de série, notamment des billets de banque et autres documents similaires. Le terme numéro de série est souvent abrégé S / N ou SN , en particulier lorsque le mot précède un numéro de série réel sur quelque chose. 

 

  •    Numéro de série du contrôleur de vol des drones DJI

Comme son nom l’indique, il s’agit du numéro de série, oui, mais celui du Contrôleur de Vol DJI.

Pour ceux qui utilisent les drones DJI, ce numéro n’est pas le numéro de série du drone mais le numéro de série du contrôleur de vol du drone. Effectivement, c’est ce numéro qui vous permet de faire des déblocages de No Fly Zone DJI.

Sans ce numéro, il n’est pas possible de débloquer les zones.

Pour en savoir plus, lisez notre Article sur les No Fly Zones DJ

 

 

En espérant que cela ait pu vous être utile !

 

A bientôt 😊

Vous le savez, en France, la prise de vue aérienne est réglementée. En plus des aspects purement liés à la préparation d’un vol de drone ; réglementation, météo, sécurité ; les prises de vues aériennes doivent respecter des règles générales comme le respect du droit à la vie privée, du droit à l’image, du droit de la propriété intellectuelle, des zones interdites de prise de vues aériennes…  On vous explique tout 👇

La déclaration de prise de vue aérienne

Cette déclaration a été supprimée à partir du 1er janvier 2023 pour les télépilotes de drones.

C’est aussi le cas de l’autorisation pour les prises de vue en dehors du spectre visible, elle a également été supprimée.

Pour information, le spectre visible est le champ visible par l’œil humain : la lumière, les ondes, les fréquences, les rayons, les couleurs que l’œil humain est capable de déceler. Prendre des photos de mariage représente une utilisation d’un drone dans le spectre visible. A contrario, le spectre invisible, c’est tout le reste, invisible à l’œil nu, mais que certains outils peuvent capter. Il s’agit par exemple des rayons infrarouges, radars, lidar, etc. L’utilisation d’un drone équipé de caméras thermiques pour repérer les faons dans les champs est une bonne illustration de prise de vue aérienne dans le spectre invisible.

Les  zones interdites de captation aérienne de données (ZICAD)

Les zones interdites de captation aérienne de données (ZICAD) ne sont pas strictement interdites de survol, mais il est interdit de les photographier ou de les filmer depuis le ciel. Les prisons, les bases militaires, les lieux institutionnels ou les centrales nucléaires sont souvent des ZICAD, en plus d’être pour certains interdits de survol.

Le survol pour prise de vue aérienne de ces sites est soumis à l’obtention d’une dérogation. Avant le 1er janvier 2023, vous deviez contacter l’autorité gérant la zone. Depuis cette date, vous devez vous adresser au Ministère de la Défense pour les ZICAD gérées par la défense et à la préfecture du département pour les autres. L’administration (Ministère de la Défense ou préfecture du département) dispose de deux mois pour répondre, au-delà, en cas d’absence de réponse, la demande est réputée refusée. À noter que peu de dérogations sont délivrées. L’objectif de la mission (sécurité, intérêt public, but commercial…) est pris en compte dans le traitement des demandes. Pour ceux qui avaient déjà des autorisations valables au-delà du 1er janvier 2023, vous pouvez continuer à les utiliser jusqu’à leur fin de validité. De plus, le décret n°2022-1397 du 2 novembre 2022 supprime, à partir du 1er janvier 2023, l’obligation de déclaration de prise de vue aérienne (spectre visible) et de demande d’autorisation de prise de vue aérienne (hors du spectre visible).

En cas de vol sans dérogation, vous risquez jusqu’à un an d’emprisonnement, 45 000 euros d’amende et la saisie de votre drone.

Toutes les ZICAD sont présentes sur la carte Clearance. Vous pouvez aussi consulter le fond de carte ZICAD de Géoportail et l’arrêté du 10 juin 2021 qui liste ces zones.

ZIPVA vol de drone prison

Exemple d’une vue aérienne d’une ZICAD

Le droit au respect de la vie privée

Ce droit protège toutes les informations qui peuvent concerner la vie privée de quelqu’un. La notion de vie privée englobe : la vie sentimentale, la vie familiale, les convictions religieuses, la protection de l’intimité, le secret professionnel, le secret médical, le droit à l’image etc.

Les captations de vos prises de vues ne doivent pas permettre d’associer des informations de ces natures à une personne. Le non-respect peut vous exposer à un an de prison et 45 000 euros d’amende.

FOCUS : Le droit à l’image

Le droit à l’image fait donc partie de la vie privée. Ainsi, toute violation du droit à l’image constitue aussi une violation du droit à la vie privée. Si vos prises de vue, réalisées dans un espace public ou privé, permettent d’identifier une personne, vous devez obtenir un accord écrit des personnes concernées avant toute diffusion de ces images.

En cas de non-respect, vous vous exposez à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Quand flouter les visages ?

Vous devez flouter les visages identifiables dès que vous n’avez pas obtenu l’autorisation explicite des personnes concernées.

Toutefois, lorsque l’intérêt de montrer les visages dépasse celui du respect de la vie privée, il peut être admissible de ne pas flouter les visages. La jurisprudence est fluctuante sur ce sujet, ce qui explique que des images de casseurs dans une manifestation seront floutées dans un magazine et pas dans un autre.

Évidemment, diffuser des images d’une personnalité publique dans l’exercice de ses fonctions semble légitime sans flouter son visage. Avant de diffuser des images permettant d’identifier une personne, il faut donc se poser la question de l’intérêt de rendre cette personne identifiable.

Attention également aux plaques d’immatriculation : c’est un élément qui, par recoupement, permet d’identifier une personne. Les plaques d’immatriculation ne doivent donc pas figurer sans floutage sur les images que vous diffusez.

Et les paroles ?

Les paroles prononcées à titre privé sont aussi protégées par la loi. Ainsi, si vous avez enregistré des personnes lors de vos captations vidéos, vous devez obtenir leur autorisation pour pouvoir utiliser l’audio. En cas de refus pour le son, mais d’accord pour les images, vous pouvez simplement couper le son de vos captations.

Qu’en est-il des bâtiments ?

Tout comme pour les personnes, vous ne pouvez pas réaliser des prises de vue aériennes des bâtiments comme vous le souhaitez. Cette fois-ci, c’est le droit de la propriété intellectuelle qui s’applique. Le droit de la propriété intellectuelle regroupe la propriété industrielle, littéraire et artistique. On parle ici de droits d’auteurs, de brevets, d’enregistrements de marque…  Ainsi, certains bâtiments et architectures sont protégés par des droits d’auteurs qui s’appliquent jusqu’à 70 ans après la mort des auteurs.

C’est le cas, par exemple, de l’éclairage de nuit de la Tour Eiffel. Pour toute captation de nuit et à titre professionnel de la Tour Eiffel, vous devez verser une redevance. Ce n’est pas le cas pour les prises de vue de jour de la Tour Eiffel, son architecte Gustave Eiffel étant décédé depuis plus de 70 ans.

Attention donc lorsque vous prenez des images d’un bâtiment : si vous faîtes fortune grâce à ces images, l’architecte ou ses héritiers pourraient bien vous en réclamer une part. Aucun risque en revanche s’il s’agit d’un immeuble lambda en arrière-plan de vos images.

Image par Pete Linforth de Pixabay

La diffusion des images

Dès lors qu’une personne est identifiable sur les photos ou vidéos que vous avez réalisées, vous devez obtenir son autorisation (écrite de préférence) pour diffuser les images. Et ce, quel que soit l’objectif de la diffusion, à titre gratuit ou onéreux. Attention à ne pas détourner l’usage d’une image sans le consentement explicite des personnes photographiées.

 

L’équipe Clearance est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions, à bientôt.

Depuis l’entrée en vigueur de la réglementation européenne, le 31 décembre 2020, la distinction entre vol de loisir et vol professionnel n’existe plus. Désormais, tous les vols de drones sont semblables et doivent répondre à des conditions proportionnelles au risque du vol. Donc, vous ne pouvez pas faire voler le drone qu’on vous a offert à Noël comme vous le souhaitez.

Ces exigences sont définies en fonction du risque que le vol entraîne. La réglementation européenne prévoit donc 3 catégories : la catégorie ouverte (open) pour les vols de drone peu risqués ; la catégorie spécifique (specific) pour les vols à risques modérés ; la catégorie certifiée (certified) pour les vols présentant le plus de risques. Plus le vol est risqué, plus les règles à suivre pour limiter ces risques sont complexes.

Mais rassurez-vous, que vous utilisiez votre drone pour vos souvenirs de vacances ou que votre drone constitue votre outil de travail, la majorité de vos vols s’inscrivent dans la catégorie ouverte, ou, au pire, spécifique.

Voici tout ce que vous devez savoir sur la catégorie ouverte 👇

Présentation générale de la catégorie ouverte

La catégorie ouverte se divise en 3 sous-catégories dites A1, A2 et A3.

Puisque les drones de classe, répondant aux exigences de la catégorie ouverte, ne sont pas encore disponibles,  une première version de ces sous-catégories est d’ores et déjà applicable, elles sont appelées “sous-catégories limitées », « sous-catégories équivalentes » ou “équivalent A1, A2, A3” (voir infographie chronologique).

Elles seront en vigueur jusqu’au 1er janvier 2024, date à laquelle les « sous-catégories complètes », « sous-catégories définitives » aussi appelées « sous-catégories officielles », les remplaceront. Cette date dépend de la mise en vente sur le marché des drones de classes. Elle peut être (de nouveau) amenée à changer.

Vous devez aussi respecter certaines obligations administratives liées à votre drone, au télépilote ou à l’exploitant.

Quels types de vols permet de réaliser la catégorie ouverte limitée ?

Chaque sous-catégorie de la catégorie ouverte limitée fixe un cadre de vol type (jusqu’au 1er janvier 2024). À condition qu’il n’y ait aucune contrainte vous obligeant à obtenir une autorisation pour votre vol ou à réaliser une notification, voici ce qui est autorisé en catégorie ouverte limitée :

  • La sous-catégorie A1 limitée permet de réaliser un vol avec un drone de maximum 500 g, à proximité des tiers.
  • La sous-catégorie A2 limitée permet de réaliser un vol avec un drone de maximum 2 kg en respectant une distance minimale de 50 mètres des tiers.
  • Enfin, la sous-catégorie A3 limitée permet de réaliser un vol avec un drone de maximum 25 kg en respectant une distance minimale de 150 mètres de toutes zones résidentielles, commerciales, industrielles, récréatives etc…

Si le vol que vous prévoyez se situe en-dehors de ces limites, alors il ne peut pas être réalisé en catégorie ouverte. Vous devrez vous renseigner sur les autres catégories et leurs exigences.

Est-ce que j’ai le droit de voler en espace privé en catégorie ouverte ?

La réglementation n’interdit pas; noir sur blanc; les vols en espace privé en agglomération. Ils sont donc tolérés à condition de respecter certains critères :

    • vous avez obtenu l’accord du propriétaire du site (vous ou une autre personne),
    • votre vitesse et hauteur est adaptée à l’environnement immédiat (bâtiments, arbres etc…),
    • la règle du “1 pour 1” est respectée : vous ne dépassez pas une hauteur de vol supérieure à la distance horizontale entre l’aéronef et la limite de la propriété, pour qu’en cas de crash, le drone atterrisse au sein de la propriété. Si cette règle n’est pas une obligation légale au sens strict, elle est considérée comme une bonne pratique pour éviter une sortie du drone en-dehors de l’espace privé considéré.

Vous respectez d’autres règles pas forcément liées à l’utilisation d’un drone comme le respect à la vie privée, droit à l’image, droit à la propriété privé etc… Quelques règles de base :

  • informez vos voisins de votre vol, notamment si votre drone est équipé d’une caméra,
  • ne filmez, ne photographiez pas vos voisins ou des éléments permettant de les identifier (plaque d’immatriculation notamment),
  • ne diffusez pas d’image sans obtenir un accord écrit.

Attention, il existe parfois des exceptions. Par exemple, dans la ville de Paris, les vols en espace privé sont strictement interdits puisque tout l’espace aérien au-dessus de Paris est une zone interdite de vol (zone P23).

Quel est l’intérêt de voler en catégorie ouverte plutôt que de voler en catégorie spécifique ?

Pour la simple et bonne raison que les instructions à suivre pour voler en catégorie ouverte sont beaucoup plus souples qu’en catégorie spécifique. Par exemple, vous n’avez pas besoin de rédiger un MANEX (Manuel d’exploitation) et la formation requise pour le télépilote est beaucoup plus légère.

Quels sont les risques si je vole en dehors des cadres de cette catégorie, sans pour autant respecter les conditions des autres catégories ?

Si votre vol ne respecte pas les conditions de l’une des catégories, vous risquez une amende pouvant atteindre 75 000 euros, la confiscation de votre drone et jusqu’à un an de prison.

Rappel : l’espace aérien commence à partir du sol. Même un vol à 10 mètres de haut doit respecter la réglementation.

 

Quelles sont les conditions à respecter pour voler en catégorie ouverte ?

Les conditions de la catégorie ouverte sont les suivantes :

  • Vous avez plus de 14 ans 👨👩
  • Vous volez de jour, en vue (drone visible à tout moment) et à maximum 120 mètres de haut ☀️👀
  • Votre drone pèse moins de 500 g en A1, 2 kg en A2 et 25 kg en A3 (Rappel réglementaire : tous les drones de plus de 800 g doivent être équipés d’un signalement électronique.) ⚖️
  • Vous n’allez pas survoler un rassemblement de personne 🧑‍🤝‍🧑
  • Pour les vols types A1 et A3, vous avez passé la formation en ligne « catégorie ouverte A1/A3 » 💻
  • Pour les vols en A2, vous êtes titulaire du CATT 🎓 et vous avez suivi une formation pratique
  • Vous êtes enregistrés en tant qu’exploitant européen UAS (FRA + 13 caractères) et vous avez apposé ce numéro sur votre drone*
  • Vous avez fait l’enregistrement de l’aéronef (UAS-FR-XXX) et vous avez apposé ce numéro sur votre drone**
  • Votre vol n’a pas lieu au dessus de l’espace public en agglomération

Alors, vous pouvez voler selon la catégorie ouverte !

Si l’une de ces conditions n’est pas respectée, vous devez voler selon une autre catégorie ou modifier certains critères de votre vol (changez de lieu, de drone, réduisez la hauteur, passez une formation, etc.).

*sauf pour les exploitants qui utilisent des drones sans caméra de moins de 250g et de moins de 80 joules.

**sauf pour les propriétaires de drones inférieurs à 800g sans signalement électronique et qui n’est pas de classe C1, C2, C3, C4.

 

Quelles sont les contraintes réglementaires que je dois vérifier ?

Voici une liste non exhaustive des contraintes réglementaires que vous devez vérifier :

  • Êtes-vous en agglomération ?
  • Êtes-vous à proximité* d’un aérodrome ?
  • Êtes-vous situés dans une zone dite particulière (interdite, dangereuse, réglementée, permanente ou temporaire, annoncée par NOTAM) ?
  • Êtes-vous à proximité* d’une base ULM ?
  • Êtes-vous à proximité* d’une hélistation ?
  • Êtes-vous à proximité d’une zone interdite de prise de vue aérienne ?
  • Êtes-vous dans une zone militaire ?
  • Êtes-vous au sein d’une zone de sensibilité majeure ?
  • Êtes-vous au sein d’un parc naturel national ?
  • Êtes-vous concernés par les arrêtés biotope ?

*La notion de “proximité” aux aérodromes, hélistations et bases ULM est décrite dans le Guide catégorie ouverte (page 63).

Si des contraintes sont présentes, vous devez obtenir les autorisations nécessaires. Sauf si vous volez au dessus de l’espace public en agglomération.

 

Comment vérifier les contraintes réglementaires autour de moi ?

Vous pouvez consulter la carte des Restrictions UAS catégorie Ouverte et aéromodélisme disponible sur Geoportail. Pour les NOTAM vous pouvez consuler Sofia Briefing. Vérifiez l’arrêté listant les zones interdites à la prise de vue aérienne. Les services de la préfecture pour connaître l’emplacement des bases ULM. Geoportail ou d’autres ressources spécialisées pour connaître les zones naturelles protégées etc…

Vous pouvez également utiliser un outil rassemblant l’ensemble des informations nécessaires en une seule carte.

1. La carte Géoportail

Sur l’outil Géoportail, gratuit et ouvert à tous, vous pouvez vérifier un certain nombre de ces contraintes avec le fond de carte « Restriction UAS catégorie ouverte et aéromodélisme« .

Cette carte est un outil très utile, mais elle peut avoir ses limites. Par exemple, les informations temporaires, comme les zones réservées aux entraînements du défilé aérien du 14 juillet, et dans lesquelles il n’est pas autorisé de mettre un drone en vol, n’y sont pas représentées. De même, le contour des agglomérations est fourni à titre purement indicatif et les horaires d’activation des zones réglementées ne sont pas prises en compte. De plus, si plusieurs zones de contraintes sont superposées au même endroit, c’est la contrainte la plus restrictive qui apparaît sans plus de détails.

Prenons un exemple :

Je souhaite voler dans mon jardin, situé au niveau du cercle orange sur la carte. L’information principale, à retenir, est que je me situe en zone rouge, mon vol est donc interdit.

En lisant la carte, je comprends que cette interdiction est due au fait que je me situe en agglomération. Mais puisque les vols en catégorie ouverte en espace privé au sein d’une agglomération sont tolérés et mon jardin étant assez grand, j’envisage de réaliser mon vol à cet endroit.

Je remarque cependant plusieurs aérodromes à proximité, mais le manque de lisibilité et de délimitation des contraintes m’empêche de vérifier si je suis vraiment concerné.

Mais en utilisant d’autres outils, j’apprends qu’en plus d’être en agglomération :

  • Mon vol se situe dans l’axe de piste de l’aéroport de Mérignac et qu’une autorisation est obligatoire.
  • Je suis à côté d’une hélistation militaire et une autorisation est obligatoire pour tous les vols de drone.
  • Enfin, il y a aussi une hélistation civile. Je dois vérifier la hauteur de vol maximale autorisée pour calculer, si oui ou non, je dois obtenir une autorisation. (voir article Comment calculer la hauteur maximale d’un vol de drone sans autorisation autour d’un aéroport ?)

 

2. L’outil Clearance

Clearance vérifie et croise les données de toutes les contraintes pour afficher uniquement celles qui vous concernent. Pour chaque contrainte, vous trouverez la délimitation exacte sur la carte, les informations de contact (email, téléphone…), de hauteur maximale de vol sans autorisation etc…

Reprenons le même exemple sur Clearance cette fois-ci :

La plateforme analyse toutes les contraintes qui concernent ce vol. En l’occurrence, on retrouve l’agglomération, la CTR de Bordeaux et les deux hélistations. Clearance vous permet, pour chaque contrainte, d’entrer en contact via un bouton d’action, un mail ou un numéro de téléphone vérifié, pour obtenir une autorisation.

La création d’un compte est gratuite, en 2 minutes et sans carte bleue. A sa création, vous bénéficiez d’un mois d’essai gratuit de l’accès “Solo”. Clearance propose toujours un accès gratuit dans plus de 50 zones en France.

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Quelle formation pour la catégorie ouverte ?

Pour voler en catégorie ouverte, vous devez suivre un certain type de formation en fonction de la sous-catégorie choisie.

Pour voler en sous-catégorie A1 et A3 :

Vous devez passer l’examen en ligne “catégorie ouverte A1/A3” sur le site Fox Alpha Tango. Il s’agit d’un QCM de 40 questions. Vous devez avoir obtenu au moins 75% de bonnes réponses. Cette formation est valable 5 ans.

Pour voler en sous-catégorie A2 :

  • Passez l’examen en ligne “catégorie ouverte A1/A3”,
  • puis passez une autoformation pratique (en centre de formation, en entreprise ou autoformation)
  • et passez le BAPD (Brevet d’Aptitude de Pilote à Distance), en salle Océane de la DGAC (Direction générale de l’Aviation Civile). Ce diplôme est valable 5 ans. Vous pouvez vous préparer seul pour cet examen et le passer en candidat libre ou vous pouvez vous faire accompagner en passant par un centre de formation drone.

Les télépilotes titulaires d’un CATT et d’une attestation de suivi de formation pratique avant le 1er janvier 2022 peuvent demander une conversion pour obtenir le Brevet d’Aptitude de Pilote à Distance (valable jusqu’au 31/12/2025).

Pour plus d’information sur ces formations : https://www.ecologie.gouv.fr/examens-theoriques-ulm-iulm-telepilote-lapl-et-ppl-et-h-bpl 

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions, à bientôt !

Pour plus d’information sur la catégorie ouverte : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Guide_categorie_Ouverte.pdf

La zone d’exclusion des tiers est une zone de sécurité à mettre en place lors de tous vos vols de drone. Pour définir rapidement le rayon de cette zone, nous avons développé un outil de calcul automatique. Vous pouvez aussi calculer seul le rayon de cette zone en fonction des paramètres de votre vol. On vous explique tout.

I. Qui est “tiers” et qui ne l’est pas ?

Un tiers est une personne qui n’est pas directement liée à votre vol de drone.

Une personne est dite liée à votre vol si sa présence sur les lieux est directement justifiée par la mission : les acteurs du film promotionnel que vous réalisez, les agents de sécurité de la mission, vos assistants etc. En résumé, les personnes qui ne sont pas des tiers sont celles qui ne seraient pas là si le drone ne volait pas.

A contrario, les passants et visiteurs ne sont pas en lien avec votre vol. Ils sont ceux que l’on considère comme des tiers. Ces personnes ne doivent pas être présentes sur votre zone de vol. Si vous vous trouvez dans l’impossibilité d’exclure ces personnes, vous devez impérativement obtenir leur accord et les informer des procédures d’urgence et de sécurité à suivre en cas d’incident. Pensez à obtenir un écrit de leur part.

II. La zone d’exclusion des tiers, c’est quoi ? Quand faut-il la calculer ?

La zone d’exclusion des tiers est une surface au sol dans laquelle aucune personne étrangère au vol de drone ne doit pénétrer. Il s’agit donc d’une zone de sécurité autour de votre zone de vol pour éviter un accident en cas de crash.

En tant que télépilote de drone, vous devez être conscient de la géométrie de cette zone pour pouvoir la faire respecter lors de votre vol.

De plus, vous pouvez être amené à transmettre une maquette de votre zone d’exclusion des tiers en réponse à une demande d’une autorité, comme une préfecture.

III. Comment calculer la zone d’exclusion des tiers ?

Le rayon de votre zone d’exclusion des tiers dépend de 4 paramètres :

  • le scénario de vol,
  • le poids de votre drone,
  • la vitesse de votre drone,
  • et la hauteur de votre vol.

À ces 4 paramètres principaux s’ajoutent le caractère captif ou non du drone, le type aérostat (plus léger que l’air comme les ballons et les dirigeables) ou aérodyne (plus lourd que l’air) et la présence d’un dispositif de protection des tiers ou non. Pour calculer cette zone, voici les instructions de calcul fournies par la DSAC :

Cette formule est valable pour tous les vols en S1 ou S3 :

  • à moins de 50 m de haut et avec un drone inférieur à 2 kg,
  • avec un drone de moins de 8 kg équipé d’un dispositif de protection des tiers,
  • avec un aérostat de moins de 8 kg.

En dehors de ces conditions, vous devez prévoir une zone d’exclusion de 30 m.

zone d'exclusion des tiers vol de drone S1

zone d'exclusion des tiers

Qu’en est-il pour les vols en S2 ?

Au sujet des vols en scénario S2, le guide de la catégorie spécifique indique que “la zone d’évolution du drone doit être vide pour toute la durée du vol” (p.18), à défaut, le télépilote doit prendre “toutes les dispositions nécessaires pour réduire le risque d’intrusion d’un tiers non autorisé dans la zone d’exclusion” (p.76).

La réglementation impose qu’en scénario S-2, la zone minimale d’exclusion des tiers soit fixée pour toute la durée du vol et qu’elle corresponde à la projection au sol du volume maximal de vol augmentée de 30 mètres.

Le volume maximal de vol correspond à la trajectoire nominale du drone plus une marge opérationnelle permettant les écarts entre la trajectoire prévue et réelle.

Et si mon drone est captif ?

 

Pour les drones captifs (hors aérostats, comme les ballons et les dirigeables), vous devez ajouter 5 mètres à la longueur de votre câble pour délimiter votre zone d’exclusion des tiers.

 

 

 

 

La zone d’exclusion des tiers dynamique, qu’est-ce que c’est ?

Une zone d’exclusion des tiers dynamique consiste à définir une zone qui suit les déplacements de votre drone.

Exemple n°1 : vous réalisez un film publicitaire de l’office de tourisme situé près du port. Si vos prises de vues nécessitent de décoller du rond-point, de passer au-dessus de l’office de tourisme puis de finir le vol sur le port, vous pouvez mettre en place une zone d’exclusion des tiers dynamique.

  1. le temps du décollage, vos assistants au sol délimitent la zone d’exclusion autour du rond-point et s’assurent qu’aucun tiers ne pénètre dans la zone.
  2. une fois que vous avez décollé et que vous survolez déjà l’office de tourisme en direction du port, vos assistants libèrent le rond-point, la circulation peut reprendre.
  3. en parallèle, votre zone d’exclusion des tiers du port s’active dès votre arrivée au-dessus.

Exemple n°2 : si vous devez réaliser un film au-dessus d’un stade et vos prises de vues nécessitent de voler d’un but à l’autre, les tiers peuvent se déplacer à l’opposé des déplacements de votre drone.

Attention, une zone dynamique est plus complexe à mettre en place et les risques en cas d’incident sont plus élevés. Une gestion dynamique de la zone d’exclusion des tiers est réservée aux scénarios S1 et S3, elle ne peut pas être mise en œuvre en S2.

 

Et si je vole en mode fail-safe ou return home ?

Certains modes fail-safe ou le mode return home permettent, en cas de danger, d’indiquer au drone de retourner en ligne droite vers un point précis et nécessitent d’adapter votre zone d’exclusion des tiers. En effet, en se déplaçant en ligne droite vers le point de sécurité que vous avez choisi, le drone peut être amené à voler en dehors de votre zone de vol initiale.

Dans l’exemple ci-dessous, l’objectif du vol est de faire le tour de la copropriété. En scénario S3, avec une hauteur de vol de 40 mètres, une vitesse de 2 mètres/seconde et un drone d’1 kg, vous devez prévoir une zone d’exclusion de 10 mètres au minimum.

zone d exclusion des tiers

 

Si vous activez le mode return home et que vous définissez le point de décollage comme le point de retour d’urgence, votre drone effectuera éventuellement la trajectoire en jaune :

zone d exclusion des tiers

 

Vous devez alors adapter votre zone de vol et votre zone d’exclusion des tiers pour sécuriser la zone que le drone risque de survoler, comme dans l’exemple ci-dessous :

zone d exclusion des tiers

Exemple créé avec l’outil de zone d’exclusion des tiers sur Clearance

 

IV. L’outil de calcul automatique de la zone d’exclusion des tiers sur Clearance

Vous l’aurez compris, calculer sa zone d’exclusion des tiers n’est pas chose facile. Vous nous avez demandé de créer un outil de calcul automatique de cette zone, c’est chose faite !

Après avoir créé votre mission, cliquez sur « Définir une Zone d’Exclusion des Tiers » dans l’onglet « Outils » :

zone d exclusion des tiers

 

Vous accédez au formulaire de création de la zone d’exclusion des tiers. Modifiez le scénario de vol, la hauteur du vol, la vitesse et le poids du drone en fonction de votre mission. Votre zone de vol apparaît en bleu et votre zone d’exclusion des tiers en rouge. Rajoutez un point de décollage, d’atterrissage et un ou plusieurs télépilotes. Pour plus de précision, vous pouvez changer le fond de carte pour une vue satellite.

zone d exclusion des tiers

 

Lorsque vous positionnez un télépilote sur la carte, Clearance analyse le pourcentage de votre zone de vol dans lequel votre drone serait trop loin du télépilote pour respecter la distance maximale réglementaire du scénario. Pour rappel, en scénario S1 votre drone peut voler jusqu’à une distance horizontale du télépilote de 200 mètres. Elle passe à 1 km en scénario S2 et 100 mètres en scénario S3 (lire notre article sur les scénarios de vol de drone).

Une fois votre zone définie, cliquez sur « capture d’écran ». Vous pouvez transmettre cette capture d’écran directement à la préfecture si cette dernière vous le demande, puisqu’elle contient une vue satellite de votre zone de vol, de la zone d’exclusion des tiers, le positionnement du télépilote et du drone ainsi que la légende et l’échelle.

Si besoin, vous pouvez aussi télécharger la zone en format KML pour visualiser votre vol et sa zone d’exclusion sur un outil comme Google Earth.

N’oubliez pas d’enregistrer votre zone 😉

V. Comment sécuriser ma zone au sol ?

Concrètement, vous pouvez sécuriser votre zone de vol avec un ruban de signalisation, des cônes de Lubeck, des barrières de sécurité ou en sollicitant d’autres personnes pour surveiller la zone.

Attention : le balisage de votre zone peut nécessiter d’obtenir une autorisation pour l’occupation du domaine public.

 

Mise à jour : Depuis janvier 2024, les No Fly Zones ont été supprimées par DJI pour être conforme à la réglementation.

 

Les No Fly Zone DJI avant 2024 

Les No Fly Zones sont des zones interdites de vol au sein desquelles votre drone DJI ne fonctionnera pas. Si vous volez à proximité de cette zone et que vous essayez d’y pénétrer en plein vol, votre drone refusera d’avancer. Vous ne pourrez pas non plus décoller depuis un point à l’intérieur de cette zone sans déblocage préalable.

Globalement, ces zones correspondent à des zones interdites de vol ou des zones à risques. Il peut s’agir par exemple de pistes d’aérodromes, des lieux institutionnels (l’Élysée, le Parlement…), des lieux sécurisés comme des centrales nucléaires, des lieux interdits de survol comme les prisons, les champs de tir et écoles militaires, etc.

Pour autant, les No Fly Zone de DJI ne sont pas liées à la réglementation applicable en France. Ainsi, l’absence de No Fly Zone DJI ne signifie pas que vous pouvez voler sans autorisation (et la présence d’une No Fly Zone DJI ne veut pas toujours dire qu’une autorisation est réglementairement nécessaire).

Ces zones concernent uniquement la marque DJI. Certaines d’entre elles sont spécifiques à certains modèles de drone. Elles ont été instaurées par DJI pour éviter une mauvaise utilisation de leurs produits, qui auraient pu conduire certains gouvernements à restreindre les libertés de vente de drones.

 

Où trouver les No Fly Zone DJI ?

Lors de la planification de votre vol de drone, vous devez penser à vérifier la présence d’une No Fly Zone DJI.

Si vous possédez un compte Clearance, la plateforme fait cette vérification pour vous. Clearance ne distingue pas les No Fly Zones en fonction des modèles de drones DJI, et affiche donc toutes les No Fly Zones DJI. Il est donc possible qu’une No Fly Zone soit indiquée sur Clearance, mais qu’elle ne s’applique pas à votre modèle précis de drone DJI.

Sinon, vous pouvez situer toutes ces zones sur la GEO ZONE MAP de DJI. N’oubliez pas de sélectionner le bon modèle de drone pour ne visualiser que les zones qui vous concernent.

Carte No Fly Zone DJI

Les différentes No Fly Zones

Il existe 7 différents types de zones plus ou moins contraignantes qui requièrent des niveaux de déblocage différents. Attention, les zones peuvent se superposer entre elles.

  • Les zones rouges sont les plus contraignantes et nécessitent l’intervention de DJI pour débloquer le drone. C’est un déblocage manuel effectué par un employé DJI. Pour obtenir le déblocage, vous aurez besoin de transmettre à DJI une autorisation de survol de la zone concernée.
  • Les zones bleues, dites « Authorization zone », nécessitent un déblocage mais elles sont plus simples à débloquer que les zones rouges. En indiquant votre souhait de débloquer la zone sur le site dédié, DJI enregistre votre demande et l’associe à votre compte. La zone est alors automatiquement débloquée. mais DJI pourra prouver que vous êtes responsable du déblocage en cas de problème.

Les zones orange, jaune, grises, vertes et bleu ciel ne nécessitent pas de déblocage.  En cas de vol dans l’une de ces zones, un avertissement apparaît sur le contrôleur avant de décoller ou au moment d’y pénétrer. Le télépilote doit en prendre conscience et confirmer en avoir pris en compte.

Quand débloquer sa zone de vol ? 

Les équipes de DJI se sont engagées à être très réactives. Vous pouvez donc débloquer une No Fly Zone le jour même, lorsque vous êtes prêt à décoller, à condition d’avoir une connexion internet et un compte DJI « vérifié » (votre compte doit l’être, il s’agit simplement d’une vérification par DJI d’un numéro de téléphone par exemple).

Vous pouvez aussi débloquer une zone en avance. Nous vous recommandons de ne pas attendre la dernière minute et d’anticiper le déblocage lorsque cela vous est possible, notamment pour les No Fly Zone rouges.

 

Le “Flight Controller” c’est quoi ? Pourquoi en ai-je besoin ?

Celui qui a le dernier mot sur votre drone, c’est son autopilote, son contrôleur de vol (Flight Controller). Il possède son propre numéro de série, différent de celui du châssis de votre drone. Et c’est à votre contrôleur de vol qu’il va falloir expliquer qu’il faut vous laisser évoluer dans la zone qui vous intéresse.

Vous avez besoin de ce numéro pour débloquer les zones rouges et bleues.

Dans l’application DJI GO, vous pouvez trouver ce numéro dans les paramètres “Général Settings”, dans l’onglet “À propos/About” souvent représenté dans le menu par trois petits points “…”.

Dans l’application DJI Fly, vous pouvez trouver ce numéro dans le profil, puis « Paramètres » ou « Settings », descendez dans le bas du menu de gauche jusqu’à « déverrouiller la zone GEO ». Le numéro de série contrôleur apparait avec vos demandes de déverrouillage.

Exemples ci-dessous :

DJI GO Flight Controller Serial Number

DJI GO Flight Controller Serial Number

DJI FLY Flight Controller

Débloquer une No Fly Zone rouge, étape par étape

Le déblocage d’une No Fly Zone rouge était anciennement appelé “Custom Unlock” : https://www.dji.com/fr/flysafe/custom-unlock

Rappel : une No Fly Zone rouge signifie que vous allez voler près d’une zone nécessitant l’obtention d’une autorisation pour pouvoir débloquer votre drone. Vous devez donc avoir obtenu l’accord de vol de l’autorité (CTR, hélistation, centre pénitencier etc…) avant de demander le déblocage de la zone sur DJI.

Débloquer une zone rouge nécessite impérativement de passer via le site DJI, vous ne pouvez pas débloquer la zone uniquement avec votre contrôleur. Après avoir suivi les instructions sur le site DJI vous devrez mettre à jour votre contrôleur DJI.

  1. Trouvez et retenez votre numéro Flight Controller
  2. Rendez-vous sur dji.com, connectez-vous à votre compte
  3. Dans le menu, cliquez sur « support » puis cliquez sur “Fly Safe”
  4. Descendez tout en bas de la page et cliquez sur “Unlock a zone”
  5. Cliquez sur “nouvelle demande de déverrouillage”, confirmez puis sélectionnez “déverrouillage spécial”
  6. Vérifiez les informations affichées, descendez en bas de la page et choisissez votre appareil (drone) ou ajoutez un nouvel appareil (nouveau drone).
  7. Sélectionnez ou ajoutez un nouveau pilote.
  8. Cliquez sur suivant.
  9. Créez votre zone de vol sur la carte (point par point, en créant un rayon de cercle ou en important un fichier au format KML). Vous pouvez créer plusieurs zones de vol.
  10. Ajoutez une plage de date de vol.
  11. Renseignez une altitude, soit une hauteur de vol.
  12. Renseignez un motif de vol. C’est obligatoire.
  13. Ajoutez le document justificatif comme quoi vous avez déjà obtenu l’accord de l’autorité concernée.
  14. Cliquez sur “soumettre”.
  15. Vous rebasculez alors sur votre tableau de bord. Votre nouvelle et dernière demande apparaît en tête de liste avec le statut “en attente de traitement”. Elle évoluera pour “en cours de révision”, “acceptée” ou “refusée”. Vous recevrez aussi un mail de confirmation.

Une fois que votre demande est acceptée, vous devez mettre à jour votre contrôleur pour le synchroniser. Pour cela :

  1. Connectez votre téléphone au contrôleur (manette) de votre drone.
  2. Ouvrez votre application mobile DJI (DJI GO, DJI Fly, DJI Pilot etc…) ou sur le contrôleur si celui-ci le permet.
  3. Accédez au « Profil » ou aux « Paramètres ». Cliquez sur « Déverrouiller une zone GEO » / « Unlocking List »
  4. Vous accédez à toutes les demandes de déblocage reliées à votre compte. Repérez la demande que vous venez de formuler.
  5. Vous devez maintenant importer votre demande depuis votre compte vers votre drone. Pour cela, cliquez sur le bouton « Importer dans l’appareil »/ »Import to aircraft » ou « Synchroniser » ou « Sync ».
  6. Basculez dans l’onglet « Drone » ou « Aircraft » ou « Certificats de déverrouillage de l’appareil ». Votre nouvelle demande est censée apparaitre. Dernière étape qu’il ne faut pas oublier : activez la zone en cliquant sur le bouton dédié.
  7. Vous êtes prêt à voler.

Quels documents puis-je utiliser pour prouver que j’ai bien obtenu un accord de vol d’une autorité ?

Tout dépend de la nature de la zone rouge, de l’autorité. Une lettre d’accord ou un mail détaillé peut être suffisant. Si la zone rouge concerne un aérodrome et que vous utilisez Clearance, vous pouvez télécharger la fiche mission.

 

Débloquer une No Fly Zone bleue, étape par étape

Le déblocage d’une No Fly Zone bleue était anciennement appelé “Self Unlock” : https://www.dji.com/fr/flysafe/self-unlock

Rappel : vous pouvez débloquer une zone bleue sur place (à condition d’avoir une connexion internet) ou en avance, depuis le site DJI ou depuis votre contrôleur. C’est plus simple et plus rapide depuis le contrôleur directement. Vous n’avez pas besoin de document justificatif sauf si vous sélectionnez le « déverrouillage spécial ».

Déblocage depuis le site DJI :

  1. Trouvez et retenez votre numéro Flight Controller
  2. Rendez-vous sur dji.com, connectez-vous à votre compte
  3. Dans le menu, cliquez sur support puis cliquez sur “Fly Safe”
  4. Descendez tout en bas de la page et cliquez sur “Unlock a zone”
  5. Cliquez sur “nouvelle demande de déverrouillage”, confirmez puis sélectionnez “déverrouillage de zone » pour déverrouiller toute la zone bleue ou cliquez sur « déverrouillage spécial » pour déverrouiller une partie spécifique de la zone bleue
  6. Vérifiez les informations affichées, descendez en bas de la page et choisissez votre appareil (drone) ou ajoutez un nouvel appareil (nouveau drone)
  7. Sélectionnez ou ajoutez un nouveau pilote
  8. Cliquez sur suivant
  9. Si vous avez sélectionné « déverrouillage spécial », vous devez créer votre zone de vol sur la carte (point par point, en créant un rayon de cercle ou en important un fichier au format KML). Vous pouvez créer plusieurs zones de vol. Si vous avez sélectionné « déverrouillage de zone », cliquez sur la ou les zones bleues souhaitées
  10. Ajoutez une date de vol. 3 jours vous seront attribués en cas de « déverrouillage de zone ». Vous pouvez choisir une plage de date plus étendue avec le « déverrouillage spécial »
  11. Si vous avez sélectionné « déverrouillage spécial », vous devez renseigner une altitude, soit une hauteur de vol
  12. Renseignez un motif de vol. C’est obligatoire
  13. Si vous avez sélectionné « déverrouillage spécial », vous devez ajouter un document justificatif
  14. Cliquez sur “soumettre”
  15. Vous rebasculez alors sur votre tableau de bord. Votre nouvelle et dernière demande apparaît en tête de liste avec le statut “acceptée”. Vous recevez aussi un mail de confirmation.

Une fois que votre zone bleue est débloquée, vous devez mettre à jour votre contrôleur pour le synchroniser. Pour cela :

  1. Connectez votre téléphone au contrôleur (manette) de votre drone.
  2. Ouvrez votre application mobile DJI (DJI GO, DJI Fly, DJI Pilot etc…) ou sur le contrôleur si celui-ci le permet.
  3. Accédez au « Profil » ou aux « Paramètres ». Cliquez sur « Déverrouiller une zone GEO » / « Unlocking List »
  4. Vous accédez à toutes les demandes de déblocage reliées à votre compte. Repérez la demande que vous venez de formuler.
  5. Vous devez maintenant importer votre demande depuis votre compte vers votre drone. Pour cela, cliquez sur le bouton « Importer dans l’appareil »/ »Import to aircraft » ou « Synchroniser » ou « Sync ».
  6. Basculez dans l’onglet « Drone » ou « Aircraft » ou « Certificats de déverrouillage de l’appareil ». Votre nouvelle demande est censée apparaitre. Dernière étape qu’il ne faut pas oublier : activez la zone en cliquant sur le bouton dédié.
  7. Vous êtes prêt à voler.

 

Voici un exemple de mise à jour du contrôleur après avoir débloqué une No Fly Zone bleue via le site dji.com :

 

Déblocage depuis votre contrôleur :

  1. Sur le lieu de votre vol, allumer votre drone. Un message vous indique que vous êtes situés dans une zone bleue. Acceptez les conditions qui apparaissent à l’écran.
  2. Il est possible que DJI vous demande une vérification de votre identité par SMS.
  3. Une fois que le déblocage est réalisé, n’oubliez pas d’activer la zone dans votre contrôleur. Vous recevez aussi un mail de confirmation.
  4. Vous êtes prêt à voler.

 

En résumé :

Le « déverrouillage spécial » : Le « déverrouillage de zone » :
  • Pour les No Fly Zone rouges (ou bleues si 3 jours ne suffisent pas)
  • Document justificatif obligatoire
  • Zone de vol précise à dessiner sur la carte
  • Hauteur de vol à renseigner
  • Plage de date de vol étendue
  • Pour les No Fly Zone bleues, pas pour les rouges
  • Pas de document justificatif
  • Zone bleue débloquée en entier
  • Plage de date de vol de 3 jours

 

Les No Fly Zone sur Clearance

Seules les zones bleues et rouges apparaissent sur Clearance. Elles apparaissent dans la catégorie “contrainte à traiter”. L’analyse Clearance ne prend pas en compte le modèle de votre drone pour la vérification de ces zones. Une No Fly Zone peut donc apparaître sur la plateforme Clearance sans que celle-ci vous concerne vraiment. Pour en être 100% sûr, vous devez vérifier sur la carte GEO ZONE MAP de DJI si votre modèle de drone est concerné.

Les zones orange, jaunes, grises, vertes et bleues ciel ne sont pas affichées dans Clearance puisqu’elles ne nécessitent pas un déblocage. Une simple confirmation de la lecture de l’avertissement vous sera nécessaire.

Pourquoi la contrainte No Fly Zone apparaît sur Clearance alors que je n’ai pas de drone DJI ?

La plateforme Clearance affiche les No Fly Zone DJI sans distinction de drone de la mission créée. Nous affichons ces contraintes DJI pour tous les exploitants, que vous utilisiez un drone de cette marque ou non. Si vous n’avez pas de drone DJI vous n’êtes pas concernés par le déblocage.

 

Exemple d’affichage d’une No Fly Zone DJI sur Clearance :

 

Vous ne parvenez pas à débloquer votre zone et votre vol s’annonce compliqué ?

Si votre vol s’annonce complexe et que vous ne voulez pas vous occuper du déblocage de la zone DJI, nous pouvons, si vous le souhaitez, s’occuper des démarches à votre place. Nous aurons besoin de l’adresse email ou du numéro de téléphone lié à votre compte DJI et du numéro de série de votre contrôleur (Flight Controller).

 

FAQ

 

Ma demande est refusée, que faire ?

Dans de rares cas, DJI peut refuser votre demande de déblocage. Un refus peut être prononcé si vous avez fait une erreur entre le jour pour lequel vous avez demandé un déblocage et le jour autorisé sur le document que vous avez fourni à DJI. Votre demande peut aussi être refusée si le document justificatif que vous avez transmis n’est pas assez explicite.

Pour visualiser les raisons du refus, rendez-vous en ligne sur votre compte DJI, cliquez sur l’en-tête de votre demande et cliquez sur “voir le détail” (ce sera en anglais). Une fois que vous avez identifié les raisons du refus, vous pouvez reformuler une demande de déblocage avec les bonnes dates et un document justificatif valable.

 

Que faire si j’ai oublié de débloquer ma zone ou dans le cas où le déblocage prend trop de temps ?

Encore une fois, DJI s’engage à être très réactif, ce genre de situation est rare. Dans le cas où vous n’avez pas réussi à débloquer la zone à temps, vous ne pourrez pas faire décoller votre drone. Vous devrez donc reporter la mission.

Vous pouvez tenter de contacter DJI par téléphone au +31 20 654 5202 (support en anglais uniquement, ouvert de 9 h à 17 h) ou à l’adresse suivante : flysafe@dji.com . Site internet du support DJI : https://www.dji.com/fr/support

 

DJI a débloqué la zone, mais mon drone ne décolle toujours pas, pourquoi ?

Malheureusement, il arrive parfois que certains télépilotes nous remontent des difficultés de déblocages DJI, alors que tout était bien en règle.

Toutefois, êtes-vous sûr d’avoir la dernière version de l’application DJI de votre contrôleur ? Avez-vous bien importé la zone sur votre drone ? Avez-vous bien activé la zone dans votre contrôleur ?

Si votre drone ne décolle toujours pas, vous pouvez contacter DJI par téléphone au +31 20 654 5202 (support en anglais uniquement, ouvert de 9 h à 17 h) ou à l’adresse suivante : flysafe@dji.com . Site internet du support DJI : https://www.dji.com/fr/support

 

Puis-je débloquer la No Fly Zone directement depuis Clearance ?

Non, Clearance et DJI ne sont pas encore connectés. Le déblocage n’est pas encore automatisé et ne peut pas être fait depuis Clearance.

 

Est-ce que l’équipe Clearance peut débloquer une No Fly Zone DJI pour moi ?

Oui, vous pouvez nous confier les démarches et nous débloquerons la No Fly Zone DJI pour vous. Pour cela, vous devez créer votre mission de drone sur Clearance puis cliquer sur “Confier les démarches”.

 

Que dois-je faire si deux No Fly Zone se superposent ?

Lorsque deux No Fly Zone DJI se superposent, vous devez déverrouiller les deux zones.

 

Quelle différence entre le « déverrouillage spécial » et le « déverrouillage de zone » sur DJI ?

Lors du déblocage d’une No Fly Zone sur le site dji.com, vous avez la possibilité de choisir entre deux  déverrouillages : « déverrouillage spécial » et « déverrouillage de la zone ». Pour faire simple, les « déverrouillages spéciaux » sont à associer aux No Fly Zone rouge alors que les « déverrouillage de zone » concerne les No Fly Zone bleues. Vous pouvez débloquer une zone bleue avec le « déverrouillage spécial » si vous avez besoin d’un déverrouillage sur plus de 3 jours et que vous ne souhaitez pas répéter le déverrouillage pour couvrir votre plage de dates. Par contre, vous ne pouvez pas débloquer une zone rouge avec le « déverrouillage de zone ».

Le « déverrouillage spécial » :

  • Pour les No Fly Zone rouges ou bleues
  • Document justificatif obligatoire
  • Zone de vol précise à dessiner sur la carte
  • Hauteur de vol à renseigner
  • Plage de date de vol étendue

Le « déverrouillage de zone » :

  • Pour les No Fly Zone bleues
  • Pas de document justificatif
  • Zone bleue débloquée en entier
  • Plage de date de vol de 3 jours

 

N’hésitez pas à nous écrire à contact@clearance.aero ou à laisser un commentaire si vous avez des questions. À bientôt.